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Commentaires

Kouame Ibrahima

De la discrimination positive à l'immigration choisie, qu'en est il tout simplement de la lutte contre le racisme et la discrimination raciale, religieuse ou autres?

Ou est il plus facile de dire que si l'on n'a pas embauché celui là c'est parceque le noir ou l'arabe qui vient fraichement de debarquer du bateau ou de l'avion est plus diplômé?
A ce rythme là, on va plus avoir, c'est sur de racisme et France mais des noirs ou des arabes qui n'ont pas fait polytechniques ou autre.
Arrêtons l'hypocrisie de ce concept pompeux et vide, cette loi d'exceptions que l'on veut mettre en place pour eviter l'application intégrale de la loi et des droit de l'homme.
Avec ce fumeux concept une personne victime du racisme dans une entreprise A peut se retouver en train de faire la navette entre ces soit-disant entreprise favorisant la discriumination positive et ne pas être embauché. En definitive vue le laxisme des tribunaux et matière de reconnaisssance des faits racistes, on arrivera tres certainement à un état d'(impunité totale.

Nathalie Brion

Je veux bien que ni la discrimination positive, et encore moins l'immigration choisie ne soient la panacée pour apporter des solutions à la question de l'intégration mais il faudrait en ce cas inventer et proposer de nouvelles approches. La gauche en la matière fait preuve d'une grande indigence. Rester sur une approche assimilationniste quand on voit bien que celle-ci ne parvient pas à résoudre la question du racisme au quotidien qui pousse à considérer encore comme non français des populations qui sont en France depuis plusieurs générations relève d'un aveuglement meurtrier

Malick de Billal

Nul besoin d'être d'un bord politique donné pour proposer des solutions. En la matière la question n'est pas de propopser des solutions quand celles-ci existent ou les voies et moyens existantes peuvent donner des résultats plus significatifs si la volonté judiciaire et politique sont coordonnées.
J'entends par là, sortir de l'état de quasi impunité dans lequel nous nous trouvons à l'egard du racisme.

Les faits de discrimination raciale sont connues mais se confrontent à l'omerta. Loin de là à dire que la France est un état raciste. Mais lorsque l'on a en son sein des populations de coloration épidermique diverses, on ne peut admettre indéfiniment une telle situation.
La discrimination positive telle qu'agencée n'a absolument rien à voir avec la résoluton de ce probleme. Je dirais pour rester positif, qu'il s'agit d'une bonne volonté de chefs d'entreprises mal canalisée. Volontée necessaire pour sortir de la discrimination raciale, religieuse...dans l'entrée dans l'entreprise mais aussi et surtout au sein de l'entreprise qu'ignore totalement le mouvement dit de "discrimination positive".

Je donne ci-dessous un aspect de l'affirmative action (discrimination positive à l'americaine):

"Tout commence avec la loi du 2 juillet 1964 relative aux droits civils. Le titre VII prescrit l'établissement de traitements différentiés à l'embauche et lors de l'évolution de la carrière fondés sur la race, de la couleur (ce qui doit être distingué, donc, de la race), le sexe, l'origine religieuse ou nationale. Ce sont dans les sanctions que l'on voit intervenir l'emploi du terme affirmative action. En effet, il est fait devoir au juge qui constate une telle discrimination de prendre toute "affrimative action" appropriée pour y remédier. Il s'agit en l'occurrence d'ordonner la réintégration ou le recrutement de la victime de la discrimination. Dès l'origine donc, l'affirmative action se présente comme une mesure de réparation, ou de remède à une situation défavorable. Mais elle a également pour fin d'éviter que la situation ne se reproduise ; d'où une série de pouvoirs conférés au juge."

C'est vers cette attitude qu'il faut s'orienter en premier lieu.

Bien avant la discimination dite positive, les entreprises françaises embauchaient des populations dite d'origines entrangères. La question se pose essentiellement à l'ascencion aux postes dits de responsabilité et aux refus discriminatoires de certaines entreprises du fait de l'impunité.


Brion Nathalie

Je suis bien d'accord avec vous, mais il me semble hasardeux à terme, si l'on souhaite faire avancer les choses, de sanctionner avant d'inciter. La France n'est pas comme les Etats Unis et la relation avec les populations d'origine maghrébines revêt une forme plus psycho-pathologique (amour-haine) que sociale. En revanche, il y a vraiment de quoi se réjouir de voir le succès d'Indigènes, pour moi il s'agit de la meilleure réponse possible au délire nationaliste des parlementaires tentant l'année passée de contraindre les historiens à donner une lecture "positive" de la colonisation!! Là se situe, je pense, le coeur de ce vers quoi nous devons tendre collectivement: la réconciliation et non la rupture. Mon seul regret, c'est la présence de Sami Nacéri, personnellement ça me choque de faire porter la parole des tirailleurs algériens oubliés par un toxico qui attaque ses congénères à coup de cendrier

Nze Freddy

Les efforts réels des pouvoirs publics en faveur des territoires défavorisés dans le cadre de la politique de la ville notamment (création des ZEP, des Zones franches urbaines, etc.) n’ont pu éviter le retour des crises et violences urbaines nourries par un sentiment d’injustice.

D’où l’émergence d’un débat en France autour d’une politique de discrimination positive audacieuse : donner plus à ceux qui ont moins, développer à grande échelle des systèmes d’admission préférentiels … Faudra-t-il en passer par la discrimination positive, largement étrangère à la tradition française, pour rétablir « une réelle égalité des chances » ? Au prix d’un écart avec l’un des principes constitutionnels de notre République, l’égalité de traitement ?

Il faut rappeler la signification de ces deux valeurs fondatrices de la République : celle-ci ne reconnaît que des citoyens égaux en droit quels que soient leur sexe, leur origine ethnique ou religieuse (égalité des droits ou égalité de traitement). L’égalité des chances affirme que chacun, quels que soient son origine sociale ou son lieu de naissance, doit avoir les mêmes chances de s’élever, par son propre mérite, dans l’échelle sociale. La société française ne respecte plus ces valeurs fondatrices.
Je préfére l'équité républicaine qui repose sur le rattrappage de certaines inégalités en favorisant un groupe par rapport à un autre, quitte à transgresser pendant un temps l'égalité des hommes en droit.

soutien

Monsieur Sarkozy la discrimination positive que vous défendez est un facteur de désintégration nationale.
La discrimination positive est une notion importée des Etats-Unis qui s’appelle la bas l’affirmation action. L’affirmative action et le politiquement correct, politically correct en américain, sont les deux colonnes portantes du multiculturalisme américain. Initialement, l’affirmative action ou discrimination positive vise à faciliter l’accès des minorités à l’enseignement supérieur.
Les inspirateurs de la discrimination positive ont pensé que les minorités qui aux Etats-Unis ont été tenues à l’écart de l’université ont le droit à une compensation à cette injuste discrimination.
Par une politique des quotas, il s’est agi d’ouvrir les universités aux minorités en proportion de leur nombre par rapport à l’ensemble de la population. La finalité étant, grâce à la mobilité sociale, d’accélérer l’intégration des groupes marginalisés.
L’enfer étant pavé de bonne intention même chez « l’empire du bien » le nombre d’étudiants issu des minorités réussissant les concours d’admission n’étant pas suffisant pour remplir les quotas prévus, on décida d’assouplir les critères d’admission et d’admettre les étudiants qui dans des conditions normales auraient étés recalés.Les effets pervers de la discrimination positive sont aujourd’hui évidents
- Introduction d’un critère d’inégalité qui discrimine d'autres étudiants recalés bien qu’ayant réussi les concours d’admission.
- Les étudiants recalés et leur entourage supportent mal les conséquences d’une politique qui vise la réparation d’une injustice dont ils ne sont pas personnellement responsables.
- Une partie des étudiants ne s’adaptant pas à la vie universitaire, quitte le campus
- La discrimination positive engendre chez leur bénéficiaire une perte de l’estime de soi.
- En outre, ils sont vu plus pour des assistés que comme des égaux.

Comme le dit le maître de conférence, Andréa Semprini l’image d’étudiants « de série B » se diffuse dans le marché du travail et dévalorise les diplômes et l’ensemble des diplômés. Pratiquement la discrimination positive s’est révélée un échec dans la patrie du multiculturalisme. Car aucune procédure administrative dans une société multiculturelle ne saurait régler le problème de la confiance en soi ni remplacer l’incitation des parents, le soutien du groupe d’appartenance et l’encouragement des autres groupes.
C’est pourtant ce modèle que Nicolas Sarkozy veut transposer en France en l’étendant à d’autres secteurs: administration, médias, représentation politique…
Incidemment notons que Nicolas Sarkozy copie les Américains. C’est son choix politique mais le problème c’est qu’il choisit toujours ce qui est le plus contestable outre atlantique.

Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, pas plus le candidat Sarkozy qu’un autre. Après avoir comme membre majeur de la classe politique et comme membre éminent du gouvernement encouragé l’immigration de peuplement, encouragé les communautarismes, le candidat Sarkozy s’apprête à inoculer à la France un poison aussi grand. Le peuple français ne tolère pas une pareille injustice. Il le fera savoir le 22 avril; En votant Philippe De Villiers

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